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Tout plaquer pour enfin vivre

Salut les amis, j’ai pris une énorme decision. J’ai décidé de tout plaquer. Adieu Bordeaux, adieu la France. J’ai pris une décision qui j’espère changera ma vie: je pars pour l’Australie. Dans cet article, un peu personnel, j’ai envie de vous partager les raisons pour lesquelles j’ai fait ce choix et pourquoi je le conseille à tous.

Mon quotidien : ce poison

Le train train quotidien, vous le connaissez certainement. Personnellement, rien que ce nom me fait peur. Souvent, on prétend s’en satisfaire mais au fond, on se ment à nous même. Mais pourquoi faisons nous ça? Même si on appréhende ce fameux métro boulot dodo, il nous ait plus facile de nous en contenter que de nous mettre dans l’inconfort. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, il faut se le dire il nous ait plus simple de rester dans notre triste quotidien, que prendre le risque d’être heureux et risquer de tout perdre. Sauf qu’un jour on se réveille à 50 ans en se disant qu’on a gaspiller tant d’année de notre vie.

Moi, j’allais sur mes 25 ans quand j’ai réalisé que mon quotidien ne correspondait pas à la vie à laquelle j’aspirais. Je traversais une rupture difficile, j’avais un métier qui ne correspondait à mes attentes, une pression constante sur les épaules. J’étais stressée comme jamais et toujours à deux doigts de l’ulcère. Mais fuck j’étais trop jeune pour déjà ressentir la vie comme ça. Comment j’avais pu en arrivé là? Simplement, en prenant les mauvaises décision par peur de quitter cette zone de confort.

Mais alors comment j’ai pris conscience de tout ça?

Certainement de la manière la plus dure. A trop longtemps ignorer les signes, j’ai pris ce que l’on appelle un camion en pleine face (Evidement, c’est une image tu l’auras bien compris). Je sais pas si vous avez déjà entendu parler des différents signaux qui nous montrent qu’il est temps d’agir pour être heureux. Mais on parle en général de la plume, la pierre et le camion (je vous parlerai pas en détail de tout ça , Chloé Bloom le fait déjà très bien et je vous conseille d’aller écouter ses podcasts à ce sujet). Ce que l’on qualifie de camion c’est le dernier signal d’alarme qui nous dit qu’il faut vraiment agir. Dans mon cas ce fut ma fracture du col du fémur. J’en ai parlé dans un article, cet évènement a été l’élément déclencheur qui m’a poussé à changer mon quotidien. Ca n’a pas été facile car, pendant longtemps j’étais restée dans ma zone de confort. Trop longtemps. Mais un matin je me suis levée, les yeux encore rouges et gonflés, vestiges d’une soirée à pleurer. Face à mon reflet je me suis dit.

« ma pauvre fille, t’en a pas marre? quand est ce que tu vas enfin agir pour toi et suivre tes rêves? Regarde toi, à ce rythme là tu vas finir aigrie alcoolique avec tes 10 chats »

Soyez attentif à ces signaux d’alerte les amis, notre quotidien en est parsemé, il suffit juste de bien les écouter. Attendez pas le dernier moment, et vivez, on a qu’une seule vie.

Comment j’ai décidé de partir?

Alors un jour je me suis mis un coup de pied au cul. J’ai voulu faire un truc énorme, de fou, quelque chose que personne me pensait capable. Quelque chose qui me ferait vibrait comme quand je me suis inscrite à mon premier semi-marathon. Je voulais simplement tout plaquer et partir loin. Le plus loin possible.

Alors j’ai fait appel au meilleur allier dans cette situation : Google. J’avais eu quelques discussions avec des amis qui m’avaient parlé de leurs aventures en Australie. Et, je me suis dit pourquoi pas moi?

Puis j’ai su que je partirai, c’était inévitable.

J’ai fait de longues recherche sur le pays, comment organiser son départ, etc.. Je n’avais pas envie de planifier plus que cela. Je voulais vraiment partir à l’aventure, mon visa et mon billet d’avion en main.

Pendant des mois j’avais mon idée bien ancrée en tête mais je n’osais en parler à personne. Je me disais « si je me dégonfle personne me jugera ». En vérité j’avais peur, j’ai laissé traîné cette idée pendant plusieurs mois. Et à la veille de mes 25 ans j’ai compris qu’il était enfin temps. J’avais plus rien qui me retenait ici!

Je me souviens de la réaction de mes proches quand je leur ai annoncé, tous étaient surpris. Certains pensaient que c’était la crise des 25 ans et que j’allais revenir à la raison, que je ne partirai pas, que j’en était pas capable. Et quand bien même si c’était la crise des 25 ans, si j’avais perdue la raison, c’était ce dont j’avais envie. Et pour une fois, je sentais que cette décision était prise pour moi, et que j’étais enfin maître de mon destin. C’était peut être la pire connerie du siècle, mais comment pouvais-je le savoir si je prenais pas le risque?

Le grand Départ

La machine était lancée, j’ai fait ma demande de passeport puis Working Holiday Visa. Je te passe les détails de la procédure pour l’obtenir, tu as déjà toute les informations sur Google (pvtistes.net ; australia-australie.com ; australie-guidebackpackers.com et bien d’autres encore).

J’ai eu quelques soucis administratifs pour le passeport, ce qui a retardé mon départ mais mi-novembre, je faisais ma dépendaison de crémaillère, disais au revoir à tout ce que je connaissais puis le 3 décembre j’étais dans l’avion en direction de ma nouvelle vie.

Au moment où je vous écris je suis déjà à Melbourne et je peux vous dire que je ne regrette pas du tout ma décision.

Et vous vous avez déjà fait un grand changement de vie?

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