Sport

Compte Rendu: Semi-Marathon de Toulouse 2018

J’espère que vous allez bien ! Il y a pile poil une semaine je prenais le départ du semi-marathon de Toulouse après m’être lancé le défi de participer à un semi ou 20km par mois. Je suis ravie de pouvoir vous partager mon compte-rendu sur cette course. Retour sur Toulouse où après une préparation express de 4 semaines, j’ai quand même battue mon record.

Pour la deuxième fois je me lance dans un semi marathon sans réel entraînement, pourquoi me diriez vous? pour la bonne raison que j’ai réalisé une chose : à chaque fois que je suivais un entraînement spécifique j’oubliais l’essentiel de ma pratique : le plaisir. Je ne pensais qu’aux objectifs pour au final stressée si je n’avais pas le bon rythme le jour J! Alors depuis peu j’y vais en mode « yolo » et ça a plutôt bien marché jusqu’à maintenant.

Evidement, quand je dis sans entrainement c’est bien sans suivre de programme d’entrainement particulier ma petite Compote! Voyons! Je réalise toujours chaque semaine: une sortie EF (endurance fondamentale), une sortie fractionnée (par fois remplacée par une sortie « plaisir » et une sortie « longue » d’entre 10-17km. Ne nous méprenons pas, on ne fait pas de semi-marathon sans jamais courir avant quand même.

Une course plus compliquée que prévue :

Pourrais-je quand même faire cette course? Est-ce raisonnable d’y participer? Ai-je envie d’abandonner? Dois-je attendre le dernier moment pour prendre ma décision?

Retrait des dossard:

A J-1; je n’avais plus aucune douleur et j’ai donc décidé de me lancer sur le semi.

Comme d’habitude, Je suis allée retirer mon dossard tranquillement la veille de la course. Il faut savoir que le même jour est organisé: un marathon, un semi-marathon et un 10km et un marathon en relais. Donc en terme de distance, vous avez le choix à Toulouse 😉. Personnellement, je n’avais pas hésité sur la distance, tout simplement parce qu’un semi marathon est de loin ma distance préférée.  Et puis le marathon n’était pas considéré lol. 

J’entre alors dans le village marathon, situé en plein centre ville sur la célèbre place du Capitole. L’ambiance y est bien sympathique et tout est très bien indiqué, je n’ai eu aucune difficulté à trouver mon chemin jusqu’au retrait du dossard. Pas trop de chichi: un sac, un T-Shirt, le dossard et quelques goodies (sachet de pistache et une boite de gélules BerrocaSport pour la récupération).

Après avoir fait le tour des stands du village, j’ai profité de la fin de journée pour prendre des forces (autant physiques que mentales) autour d’un chocolat chaud et d’une part de crumble aux fruits rouges. Ces dernières semaines n’ayant pas étés des plus simples, le moral n’était pas au rendez vous. 

Jour de course: 

Après une nuit difficile le réveil pique, et le moral toujours dans les chaussettes. Avec tout ça, la peur a commencé à se faire sentir concernant le départ de la course, mais je me suis vite ressaisie et dis que je n’abandonnerai pas, tant que je n’avais pas passé la ligne d’arrivée. Une fois un bon petit déjeuné pris, me voici en route pour rejoindre les camarades d’A2 Running pour la fameuse photo d’avant course, devant le Capitole. Il annonce un temps gris mais heureusement pas de pluie. 

img_7038
Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est img_7104.jpg

C’est plutôt bien organisé, bien indiqué… Nous partons donc en direction des sas quelques rues plus loin. Le départ de la course était à 9h10 mais a été retardé de 20 minutes et lancé seulement à 9h30. 

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est img_7058-e1570526193212.png

Le début de la fin

Les premiers kilomètres de la course sont difficile, du mal à me mettre dedans et la douleur au talon commence à se manifester, au bout de 4km je décide de ralentir et de me caler au rythme de mes camarades entre 5:45 min/km et 6 min/km, en espérant maintenir ce rythme jusqu’au bout tout en oubliant mon objectif de passer sous les deux heures.  On notera un gros raté au niveau du premier ravitaillement: ou il faut attendre quelques longues secondes avant d’avoir un peu d’eau.

En résumé les 8 premiers kilomètres furent très compliqué, manque de motivation dès le départ, la douleur au niveau du tendon d’Achille et du pied (nouveau ça d’ailleurs), puis le ralentissement du au ravitaillement. J’ai au moins eu envie d’abandonner 5 fois. Alors je mets mes écouteur et enclenche ma playlist motivation pour tenir le coup. Jusqu’a ce que je croise mes amis en bords de route vers le km8. Leurs sourires, leurs énergies, m’a donné envie d’aller au bout! 

Retournement de situation:

Tout était pourtant mal parti, et  arrivée au 11ème kilomètre, je me rends compte que je ne sens plus du tout la douleur dans mon pied et mon tendon (Merci cerveau!)  le pilote automatique avait pris le dessus. Au 14eme kilomètre je regarde ma montre, elle indique 1h19 et là je me rend compte qu’en accélérant un peu, mon objectif n’était pas si loin. 

Alors effectivement on revient dans le coeurs de ma ville et ses mythiques façade rouge, mais le souffle commence à manquer. Arrive enfin le dernier kilomètre (interminable by the way), j’essai tant bien que mal d’accélérer mais je confond les arches de l’arrivée avec celles des sponsors ahah.

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est img_7048.jpg

Enfin la fin

Au final, je suis complètement dans le rouge et fini en temps officiel de 2h01. Une fois la ligne d’arrivée passée, je suis déçue, fatiguée, exténuée et j’ai mal partout. A chaud je suis tout sauf satisfaite de ma course. Mais les soucis n’étaient pas finis, LOL, il m’était alors impossible de poser le pied au sol. Heureusement pour moi, un ami de mon groupe de running est arrivé juste derrière moi et m’a aidé à marcher jusqu’au stand de kiné et ostéo. Tout ça en passant par le ravitaillement final évidement.

En parlant ravito final, je voulais dire deux mots: ce dernier rattrapait largement le raté du premier ravitaillement! Au menu, pain d’épice, chocolat, fruits secs (abricot, raisin, amandes etc..), banane, chips, compotes, bretzels et j’en passe.

J’arrive enfin sur le stand, et un podologue, viens s’occuper de moi. Selon lui il s’agirait d’une bonne déchirure ou d’une fracture de fatigue, mon pied ayant doublé de volume. A ce moment là je prends conscience de l’état dans lequel j’ai fait cette course, et suis plus tolérante envers moi même et mon chrono: après tout j’avais battu mon RP!

Aujourd’hui, je suis partie pour enchainer les examens médicaux pour déterminer l’origine de ma blessure. Au programme, Radiologie, IRM, scintigraphie, et kiné accompagné de beaucoup de repos.

Bon, ce n’était pas une course facile mais de ce que je me rappelle le parcours était sympa, malgré le temps un peu gris. D’ailleurs, je remercie énormément les supporters présent malgré le temps!
Si vous cherchez une course sympa à faire, et n’avez pas peur de la grisaille automnale, je vous conseille le marathon de Toulouse! Le gros avantage c’est que tout le monde peut y participer grâce à ses différents formats!

Et vous, avez vous déjà couru un semi-Marathon? Quelle-a-été votre course préférée?

Sportivement,

Océane

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *